Timothée Calame

(*1991, CH)
Mobilier/Documentaire #3, 2020
Acier inoxydable, système électrique et lumineux, plexiglas, matériaux divers
110 × 130 cm chaque élément

L’artiste genevois inscrit son travail sous le pavillon blanc, ancienne gare d’un train miniature vers 1912 et aujourd’hui refuge des usagers du parc en temps de pluie. Il y installe trois pièces conçues à partir de modèles de réfectoires tels qu’on en trouve dans les intérieurs d’institutions diverses (écoles, hôpitaux, prisons). A ces formes et matériaux, choisis pour leur robustesse ainsi que leur facilité d’entretien hygiénique, sont confondues des couleurs et des dimensions s’approchant plus de l’univers des dits loisirs. La hauteur des tables étant calquée sur le modèle standard du mange-debout de terrasse, ces dernières étant munies d’un repose-pied, on y trouvera facilement des analogies avec l’univers affectionné du bar. Dans les plateaux sont placés de petites veilleuses, munies d’un système d’éclairage solaires, ne s’activant qu’une fois la nuit tombée. Celles-ci sont décorées de figures et de mots traitant succinctement de la crise que nous traversons et plus largement, peut-être, de la façon dont nous organisons nos vies. Les tables sont pour les usagers du parc.